LE RENARD,LE BLAIREAU ET LE LAPIN
Sous la souche vermoule d'un très vieux mûrier,
Avaient été aménagés plusieurs terriers
Dont les hôtes y cohabitaient en paix.
Par un blaireau Le plus grand était occupé.
Par un renard le plus riche était habité
Un lapin résidait dans le plus étriqué
Poutine était le nom de l'imposant blaireau.
Il ne pensait qu'à augmenter son gros magot
Qu'il prétendait recueillir de sa grand-mère
Qui, dans le temps, régnait sur la forêt entière.
Il convoitait surtout le refuge du voisin
Le débonnaire et très pacifique lapin
Qu'il envahit un jour sans avertissement.
Le courageux lapin résista vaillamment
Et appela au secours ses voisins les plus proches.
Le renard se contenta de faire des reproches
Au blaireau, au lapin et à tous ses proches.
Bien que le plus puissant, il ne s'engageât pas
Et refusa de prendre part au moindre combat.
La fouine , le castor, la loutre, le furet
Et la marmotte, s'unirent pour contrer
Par des sapes et tranchées, les souterrains
De l'envahisseur du malheureux capucin.
Ils firent tant et si bien que la souche ébranlée
D'un coup s'effondra et ils tous furent étouffées.
La morale de cette histoire est qu' un irrésolu
est tout aussi dangereux qu'un vrai têtu;